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La maison Tuchenn -Accueil

La "MAISON TUCHENN" est un objet urbain de 20m de diamètre et de 6m de haut. Elle se compose de 4 stuctures distinctes: la volière, le préau, la resserre, l'entrée. Elles sont solidaires des unes des autres et reliées par les murs de la cour. Disposées circulairement, elles s'observent.

Parti pris scénographique

l'intérieur, Il s'agit d'une arrière-cour. La cour d'un ancien artisan de quartier, menuisier, bougnat ou ferronnier, peu importe. Ce qui compte, c'est que l'espace dans lequel on entre, semble avoir eu une autre vie, avant d'être devenu un lieu de spectacle et de fête. C'est un lieu qui date du temps où le travail existait encore dans les centres villes. Les auvents qui abritaient de la pluie, les chargements, la remise qu'on appelait la resserre où se stocke depuis toujours le bric à brac, une volière dans le coin de la cour, trace sûrement d'un dernier chantier. C'est la reconstitution d'une friche artisanale.

Vue de l'entrée de la maison Tuchenn. Le scénographe à privilègié un frontispice lumineux pour accueillir le public

Entrée de la Maison Tuchenn.

La cour et les chaises attendent l'entrée du public

Vu de l'extérieur, c'est une coulisse de théâtre, un décor vu de dos. Châssis numérotés, équerres de soutien, pattes de fixation, fuites de lumières, gueuzes pour lester le tout. La ville où nous installons, tout le dehors, le monde, devient la coulisse de notre structure. Par le haut, dépasse notre aménagement, comme une promesse de surprises. Notre univers.

Une fois entré, on est de nouveau dehors.

maison Tuchenn: vue de la serre

Photographies, J.P Estournet

maison Tuchenn: vue sur le hall

La volière abrite la scène, ventre rond, elle porte le spectacle. Mappemonde, méridiens et parralèlles déploient leurs rondeurs comme invite aux plaisirs textuels. Un tulle ferme son lointain, donnant au spectacteur resté à l'extérieur, le loisir de contempler la belle sans attirer la foudre des jaloux installés.

Le préau attend l'averse, où enfin spectacteurs et spectactrices humides viendront goûter l'abri. Il se dresse droit et solide, et comme la pluie tarde à venir, le taulier du bar, installé sous sa tôle, dispense,en attendant , quelque joyeux liquide. Tout prés, sous ce qui lui reste de surfaces ondulées, la régie, c'est clair, squatte l'ancienne cabine du contremaître.

La resserre s'assoupit, tapie derrière ses vitres patinées aux 35 heures, elle attend la fin de l'heure. Débarras de matières premières, la voilà dernière de la classe. Etau, établi, tenailles, sont à la retraite ; coups et brûlures du quotidien, sont loin. Pourtant elle sait encore jouir du tripalium en se souvenant que pour bien écouter il faut écouter caché.

L'entrée enjambe le visiteur imprudent qui n'aura pas su résister aux sortilèges lumineux d'un frontispice aux allures passées. Il se faufile sous les patines écaillées, le voici dans la place.Une fois entré, notre curieux est désemparé, il doit observer, se laisser impregner, choisir son coin, faire le chat, d'autre suivront...

le scénographe a prévu un éclairage nocturne de la volière qui est ici par des quartz disposés au sol

Volière, la nuit

maison Tuchenn: vue du frontispice

Entrée

 maison Tuchenn: l'extèrieur de la cour

On voit ici l'arrière des chassis de la cour comme pour figurer l'arriere des chassis du théâtre.

maison Tuchenn: vue d'ensemble

vue d'ensemble de la Maison Tuchenn, le jour.

Pour qu'un lieu existe, il faut donner l'impression au public qu'il est vraisemblable dans son accueil, dans sa convivialité, dans sa plastique, dans sa fragilité.

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